L’Ordre des travailleurs sociaux et des techniciens en travail social de l’Ontario reconnaît qu’il exerce ses activités sur le territoire ancestral d’un vaste éventail de peuples autochtones, dont une grande partie a été et reste occupée par des colons. L’Ordre est reconnaissant d’avoir le privilège de disposer de bureaux à Toronto, sur le territoire couvert par le pacte « wampum du plat à une cuillère », un traité conclu entre les Haudenosaunee et les Anichinabés en vertu duquel ils s’engagent à partager et protéger ce territoire dans un esprit de communauté.
Aujourd’hui, la province de l’Ontario reste le foyer d’une grande diversité de peuples inuits, métis et des Premières Nations. Chaque nation est unique dans ses perspectives, sa langue, son histoire, sa position actuelle et ses réalisations de demain. Nous encourageons toutes nos personnes inscrites à découvrir et à chercher à comprendre les communautés des Premières Nations qui vivent dans les territoires où elles exercent leur profession.
Notre société actuelle est fondée sur le colonialisme et le génocide des peuples autochtones. Les professions de travailleur social et de technicien en travail social ont joué un rôle honteux en perpétuant les torts causés aux peuples autochtones, notamment par le biais du système des pensionnats autochtones, de la rafle des années 1960 et de la surreprésentation continue dans le système de protection de l’enfance. Nous reconnaissons également que les personnes inscrites autochtones n’ont pas contribué à perpétuer ces torts et qu’elles travaillent activement pour aider leurs communautés à guérir des conséquences de l’oppression systémique et du traumatisme intergénérationnel.
La reconnaissance du territoire est une première étape, pas un point final. L’Ordre œuvre activement à forger des relations constructives avec les personnes et les communautés autochtones, dans un esprit de partenariat, de collaboration, de vérité et de réconciliation. Nous avons, toutes et tous, un rôle à jouer dans le processus de guérison.